Frédéric Brun entremêle ses propres réflexions, le récit de la vie de Novalis, et les raisons de son attirance pour un poète qui demeure trois siècles plus tard d’une grande modernité.
Laurent Margantin présente une nouvelle traduction d’un florilège de fragments de Novalis qui définissent le rôle essentiel de la poésie dans notre existence.
Comment peut-on aborder la notion de beauté aujourd’hui ? Quatre vingt auteurs, de l’antiquité jusqu’à aujourd’hui, tentent de nous éclairer sur son importance dans notre existence après plus de vingt siècles de réflexions.
Poesis réunit plus de cent auteurs célèbres de différentes disciplines (poètes, philosophes, scientifiques, sociologues…) qui nous rappellent la nécessité d’habiter poétiquement le monde.
Cet essai de Jean Onimus analyse avec clarté et de manière approfondie le poétique, et nous incite à lui accorder une place plus importante dans notre existence.
La Vénus encordée est le journal imaginaire de Rose Valland. Figure héroïque oubliée de l’histoire, elle raconte dans ce journal écrit en 1943 son rôle dans le sauvetage de milliers d’œuvres pendant l’Occupation. Alternant poèmes et prose, Carles Diaz met en lumière la valeur inaliénable de la culture et la pérennité de l’art et de la beauté.
Cet essai de Marco Martella propose une réflexion sur la place que le jardin occupe dans la modernité ; Il nous éclaire sur les raisons qui poussent les hommes à cultiver des parcelles de terre destinées à devenir « des petits mondes, des mondes parfaits ».
Issu d’une conversation dans la forêt, Christian Bobin interroge poétiquement nos manières de vivre, c’est-à-dire de perdre.
Hymne à la mère, Perla est aussi un livre de correspondances, sur l’amour, la naissance, la mémoire et la transmission.
Alternant poèmes et prose, Carles Diaz nous emmène dans un voyage initiatique au sud du Chili, par-delà les montagnes et les forêts de Patagonie, où le peintre Carl Alexander Simon disparut mystérieusement en 1852.
Sensible au « désarroi profond » que connaît le monde contemporain, soucieux des dangers qui menacent la Terre, Kenneth White nous offre un texte qui vient éclairer le rôle que peut jouer la poésie dans nos existences. En tentant d’éclairer le sens du célèbre vers de Hölderlin « L’homme habite la terre en poète », il appelle au renouvellement du rapport qu’entretient l’homme avec son monde, et nous invite, au moyen du concept de géopoétique, à nous « sentir exister dans un espace-temps où circulent les grands courants poétiques de la planète ».
À partir de brouillons, de fragments retrouvés, mais aussi de ses propres souvenirs, le narrateur retrace la vie de son père, Jean Dréjac, l’auteur qui écrivit les paroles de chansons aussi célèbres que Sous le ciel de Paris, L’Homme à la moto, ou l’incontournable Ah ! le petit vin blanc, et fut chanté par les plus grands interprètes de son époque : Édith Piaf, Yves Montand, Juliette Gréco, Michel Legrand, Henri Salvador, Serge Reggiani, Marcel Amont…
Émaillé d’anecdotes, tantôt cocasses et drôles, tantôt plus émouvantes, le récit de Frédéric Brun entremêle le charme d’un passé musical et d’un présent plus endeuillé. Face à ses interrogations sur l’au-delà, et dans le prolongement des aspirations spirituelles de son père, le narrateur parvient à trouver l’apaisement auprès des philosophes grecs.
Edgar Morin raconte dans ce texte l’importance tenue par la poésie tout au long de son existence. De la jeunesse à la sagesse, elle l’a accompagné comme une façon de résister à la prose de chaque instant. Dans cette « civilisation qui a nié la qualité poétique de la vie », qui va « vers des choses terribles », le penseur appelle à la reconquête de ce territoire, de cette oasis perdue.
L’« immensité intime », expression empruntée au philosophe Gaston Bachelard, est la rencontre d’un individu et de son environnement : elle définit ces moments où nous sommes dans le paysage et où le paysage est en nous. Un dialogue s’instaure alors entre notre sensibilité et la nature, et l’espace du dedans et du dehors. Dans cet essai vagabond, Henri Gilbert fait appel à des œuvres variées (romans, poèmes, tableaux, films, chansons…) afin d’explorer l’infinie richesse de ce dialogue.
Colette Nys-Mazure nous offre dans cet ouvrage, une réflexion sur la grâce, nourrie dès l’enfance par ses premiers émerveillements devant la nature, mais aussi ressentie au fil du temps de manière quotidienne, lors d’une simple rencontre, celle d’une silhouette furtivement aperçue ou d’œuvres d’art aux résonances inoubliables. Elle nous livre également une réflexion sur le rôle fondamental de la poésie vécue, enrichie par la lecture et l’écriture.
Ce texte a surgi en moi un matin bleu de douleur du monde. Saisi par l’urgence d’écrire le manifeste d’un parti poétique et humaniste, la nécessité presque vitale d’énoncer, afin de juxtaposer à la fatalité la résistance à la fatalité, j’ai tressé ce bouquet de mots, peut-être pour réunir nos solitudes et nous rappeler, qu’il y a et qu’il y aura toujours quelque chose. Quelque chose à sauver.
Marc Alexandre Oho Bambe