« on a besoin de mots, qui savent prêter l’oreille, au silence.
des mots dont le chant de beauté nous conteste notre puissance de saccage et de désarroi. besoin de mots qui nous donnent la main. »
Ce texte a surgi en moi un matin bleu de douleur du monde. Saisi par l’urgence d’écrire le manifeste d’un parti poétique et humaniste, la nécessité presque vitale d’énoncer, afin de juxtaposer à la fatalité la résistance à la fatalité, j’ai tressé ce bouquet de mots, peut-être pour réunir nos solitudes et nous rappeler, qu’il y a et qu’il y aura toujours quelque chose. Quelque chose à sauver. Marc Alexandre Oho Bambe