Edgar Morin raconte dans ce texte l’importance tenue par la poésie tout au long de son existence. De la jeunesse à la sagesse, elle l’a accompagné comme une façon de résister à la prose de chaque instant. Dans cette « civilisation qui a nié la qualité poétique de la vie », qui va « vers des choses terribles », le penseur appelle à la reconquête de ce territoire, de cette oasis perdue.